La logistique verte correspond aux démarches engagées et outils utilisés par des entreprises qui sont conscientes de leur impact sur l’environnement et ont à cœur de le réduire. Aujourd’hui, la logistique, le transport, l’industrie, le bâtiment sont des secteurs qui sont très énergivores. La politique ainsi que certaines organisations ont, désormais, pris part de cette urgence climatique et agissent quotidiennement pour un monde plus durable.
Quelles sont les actions au service de la logistique verte ?
Les filières du transport, du bâtiment, de l’industrie sont très (trop) polluants depuis des années. Alors pour répondre aux organisations qui œuvrent pour aller vers une logistique et du transport plus vert ; les prestataires de ces services doivent répondre aux récentes réglementations.
SNBC par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires
Le gouvernement français a aussi mis en place un plan d’action pour lutter contre ce changement climatique. Il s’agit de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), elle va dans le sens de la neutralité carbone attendu en 2050. Son objectif , c’est réduire les émissions de GES de la France via la réduction de l’empreinte carbone des français. Elle promeut les énergies renouvelables, un modèle de l’économie circulaire à l’égard des entreprises des filières du transport, notamment. C’est un plan d’action très ambitieux qui sert de guide aux entreprises qui veulent agir pour une logistique verte. C’est en fixant des objectifs à court et moyen termes, nommées ‘budgets carbone’, qu’elle vise cette meilleure transition vers une économie plus durable.
Cette stratégie piloté par le Ministère de la transition écologique et solidaire s’appuie de nombreux entités. Les entreprises, ONG, syndicats, représentants des consommateurs, parlementaires, collectivités territoriales sont intégrés et inclus à suivre cette SNBC. En changeant leurs modes de fonctionnement, de production, de transport, les entreprises peuvent être considérées entreprises de logistique verte.
CILOG : Comité Interministériel de la Logistique
France logistique est une association qui agit en collaboration avec les ministères de l’économie et des transports. Elle vise la mise en place de réglementations pour le secteur de la logistique. Le Comité Interministériel de la Logistique, appelé CILOG, se retrouve une fois par an pour discuter des initiatives et orientations à prendre.
L’objectif de l’organisation France Logistique est de « faire prendre en compte dans les politiques publiques, le rôle essentiel des solutions logistiques, au service de la croissance verte. »
Un de leur plan d’action principal est la mise en place de la transition écologique et l’accompagnement des entreprises à combiner plusieurs modes de transport. Pour l’ensemble des entreprises du secteur transport et logistique, France Logistique a choisi d’épauler et mener ces entités vers une transition énergétique du transport routier, en l’occurrence. Pour cela, elle met en place un cadre réglementaire qui valorise les entrepôts logistiques qui agissent pour réduire leur impact sur l’environnement.
ZFE : Zones à Faibles Emissions
Les impacts de la logistique et du transport sur la qualité de l’air sont considérables. En France, on relève plus de 45 000 décès prématurés associés aux importantes émissions de GES.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fixé des limites à respecter pour réduire ces émissions de gaz à effet de serre et mieux gérer la pollution en centre-ville. La mise en place de zone à restriction dans le but d’améliorer la qualité de l’air en passant par la limitation des véhicules polluants en zone urbaine. Elles encouragent les entreprises à revoir leur plan de logistique et transport pour être conforme aux normes. On a déjà relevé des effets positifs pour le climat. Cela a permis d’optimiser la livraison du dernier kilomètre, qui est la plus polluante et nocive.
Le programme EVE : "Engagements Volontaires pour l’Environnement"
Des programmes davantage spécifiques accompagnent les entreprises et leurs activités logistiques et de transport pour réduire leur impact énergétique et environnemental. Ce programme EVE provient du ministère de la transition écologique. Il s’adapte à toutes les entreprises dans le but de limiter les émissions de GES, et de réduire les polluants atmosphériques. Il incite les entreprises à être dans une démarche proactive. Cela passe par la sensibilisation des acteurs logistiques et transport pour qu’ils collaborent vers un monde plus durable. Ce programme est conduit principalement par l’ADEME, ECO CO² et suivi par le gouvernement. Vous accédez à des méthodologies via des outils pour mesurer les émissions et obtenir de meilleurs résultats. Cela offre des bénéfices à tous les niveaux pour les entreprises. Une plateforme pour échanger entre donneurs d’ordre et prestataires de transport leur permet de partager des informations et de se tirer vers le haut, vers une logistique verte.
La règle « Zéro Artificialisation Nette »
La règle ZAN agit pour contrer ce phénomène d’urbanisation en plein essor. En effet, de plus en plus d’entrepôts logistiques se construisent ou agrandissent leur surface existante. Cet étalement urbain a de lourdes répercussions sur l’environnement, c’est un facteur de pollution. Ces entrepôts consomment de l’énergie et sont éloignés des centres-villes.
Comment rendre la logistique verte ?
On l’a vu, aller vers des processus de logistique verte est obligatoire et va le devenir encore plus dans les années à venir avec l’objectif de 2050 : la neutralité carbone. Pour cela, les entreprises se doivent de mettre en œuvre des actions, mêmes petites pour se tourner vers un modèle plus vert et durable.
Quelles sont les innovations pour aller vers une logistique verte ?
Il est judicieux d’avoir recours à des énergies propres ou renouvelables. L’utilisation d’énergie produite grâce au vent, à l’eau ou au soleil, des énergies durables peuvent être une solution. A présent, grâce au progrès technique, il est plus facile de faire d’instaurer des méthodes plus douces et moins émettrices en CO².
VÉHICULES ÉLECTRIQUES
L’idée d’utiliser des moyens de transports électriques est en train de se démocratiser complétement. En effet, dans tout secteur de métier confondu, l’investissement dans une flotte de véhicules électriques est devenu assez courant. Les concessions automobiles développent des véhicules électriques à vitesse grand V pour répondre à une demande croissante des consommateurs et des professionnels. En effet, on constate que ces véhicules réduisent les coûts d’exploitation. Ils sont très bien perçus, divers et variés. On retrouve des véhicules électriques (VE) de toutes tailles offrant une capacité d’entreposage différente.
Quant au gouvernement, il met aussi des aides en place pour les entreprises au travers de subventions pour celles qui investiraient dans une nouvelle flotte entièrement électrique. On parle de la prime à la conversion et du bonus écologique pour les entreprises. Ces aides à l’achat de véhicules moins polluants leur permettent une meilleure gestion des émissions de GES.
Un véhicule électrique, est-il réellement écologique à long terme ?
NAVIRES AU MÉTHANOL
Il faut savoir qu’avec le phénomène de globalisation, les échanges commerciaux à échelle internationale sont nombreux. Beaucoup de marchandises sont transportées via porte-conteneurs, qui sont très pollueurs. L’OMI travaille à réduire les émissions de gaz à effet de serre en provenance des navires, conformément à l’Objectif de Développement Durable 13 de l’ONU. Les navires qui fonctionnent grâce au méthanol. Le méthanol est un liquide produit grâce au gaz naturel, à la biomasse, aux déchets. Il rejette moins de Gaz à Effet de Serre (GES) et d’oxydes d’azote. Ce combustible est bien moins nocif et prometteur pour l’avenir du transport maritime. Il participe au phénomène de décarbonation du secteur maritime, qui est responsable, en grande partie, des émissions de GES mondiales.
L’OMI a adopté des mesures obligatoires pour réduire les émissions de GES des transports maritimes internationaux. Il y a notamment l’EEDI, l’indice nominal de rendement énergétique pour les navires neufs et le SEEMP, le plan de gestion du rendement énergétique du navire. Ces mesures devraient contribuer à atteindre l’objectif de zéro émission nette de GES d’ici 2050.
La Stratégie de l’OMI de 2023 vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime international de 40 % d’ici 2030 et de 50 % d’ici 2050, par rapport à 2008. Elle est alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris. Effectivement, l’OMI suit de près les objectif de températures fixés pour limiter le réchauffement climatique. Elle propose quelques mesures aux entreprises comme l’utilisation de carburants propres, l’amélioration de l’efficacité énergétique des navires, ou encore la réduction de la vitesse des navires.
Ces articles peuvent également vous intéresser :
POUR ALLER PLUS LOIN